J'Aime les Musées et les Vieilles Pierres

J'Aime les Musées et les Vieilles Pierres

Cette année un Conte de Noël que je lisait à Ajaccio en Corse "la petite fille aux allumettes".

SAPIN DE NOEL

 

Ce Noël  2020... est un Noël un peu hors du commun, en effet suite au confinement dù au Covid-19 depuis ce 17 mars 2020 jour du premier confinement et qui continue encore à nous pourrir la vie mais, nous n'avons eu ni famille ni amis touchés, alors... relativisons un peu. Une pensée pour toutes ses victimes et leurs  familles de par le monde pour qui, ces fêtes auront un goût plus qu'amer du fait de l'absence de certains membres emportés par ce foutu virus.

 

Cette année, j'ai décidé de mettre un conte de Noël, lorsque je résidais en Corse à Ajaccio, je m'occupais à l'école (CM2) de la bibliothèque et du prêt des livres à mes camarades. En effet, j'ai toujours aimé lire et j'adorais m’occuper de cette tache que l'on m'avait attribuée. Je m'occupais aussi, lors des récréations, de la vente de pains au chocolat à mes camarades écoliers pour le compte de l'école. 

 

Je lisais beaucoup, même sous mes draps le soir venu, avec une lampe de poche pour que mes parents ne s'en rendent pas compte lors de l'extinction des feux obligatoire ha ha ha (à l'époque on ne badinait pas avec les règles).

 

Ce conte de Hans Christian Andersen on le lisait à  Noël pour nous faire comprendre la leçon de morale, donc cette année c'est celui que je vais vous rappeler car je suis sure, beaucoup le connaissent. Moi il me rappelle de merveilleux souvenirs, c'est une période heureuse de ma vie, j'ai adoré ces quelques années passées sur l'île de beauté à Ajaccio, j'ai été très triste de quitter la Corse.

 

 

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LA PETITE FILLE AUX ALLUMETTES

 

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C'était le soir du 24 décembre. De gros flocons de neige venaient tapisser les trottoirs.

 

Une petite fille marchait dans le froid, la tête et les pieds nus. Sa mère lui avait bien donné  des pantoufles mais elles étaient trop grandes pour elle.

 

Elle les avait perdues en traversant la rue et un garçon était parti avec en courant...

 

Ses pieds gelés lui faisaient mal et ses mains étaient rouges et toutes engourdies.

 

Mais la pauvre fillette n'osait pas rentrer chez elle. Elle n'avait pas vendu une seule boîte d’allumettes et son père la battrait sûrement.

 

Le vent glacial lui pinçait les joues et s’engouffrait dans son cou.

 

Épuisée et transie par le froid, elle alla se blottir contre un mur au coin d’une rue.

 

Elle avait si froid, la pauvre, si elle osait craquer une allumette, elle pourrait se réchauffer les doigts ! "Juste une", pensa-t-elle, "papa ne s’en rendrait pas  compte".

 

Alors elle en prit une dans un paquet et l’alluma.

 

La petite entoura la flamme de sa main et il lui sembla qu'elle se trouvait devant un gros poêle en fer où crépitait un bon feu.

 

Elle voulut étendre ses jambes pour les réchauffer mais tout à coup le poêle disparut. L’allumette s'était éteinte. 

 

Alors la fillette en craqua une autre. Cette fois-ci, elle éclaira le mur et put voir à travers !

 

Il y avait une grande table avec une jolie nappe et des bougies, de la vaisselle en porcelaine et au milieu, une belle oie rôtie fourrée de marrons et de pommes. Comme elle sentait bon !

 

La petite fille tendit le bras pour y goûter mais ne toucha que le mur gris et froid. Le festin avait disparu  !

 

Il ne restait qu'un bout d’allumette noire et brûlée entre ses doigts.

 

Elle alluma encore une allumette et là, elle vit un immense sapin de Noël. Le plus beau qu'elle n'avait jamais vu. 

 

Il scintillait et ses branches étaient garnies de mille petites lumières.

 

Mais l’allumette s’éteignit.

 

Le sapin disparut.

 

En levant les yeux au ciel, la petite vit une étoile filante et pensa à sa grand-mère qui était morte et qui lui avait dit : "quand une étoile s'éteint, c'est une âme qui monte au ciel".

 

Elle frotta une autre allumette et sa grand-mère apparut.

 

"Oh grand-mère !" s'écria la fillette...

 

"Emmène-moi, je sais que tu partiras quand l'allumette s'éteindra, comme le poêle, l'oie rôtie et le sapin !"

 

Alors elle frotta une autre allumette, puis une autre et encore une autre pour retenir sa grand-mère.

 

Elle en frotta toute une poignée et sa grand-mère parut encore plus belle et plus grande.

 

Alors elle prit la fillette dans ses bras et toutes les deux s'envolèrent vers les étoiles où il ne ferait plus jamais froid.

 

Le lendemain matin, on retrouva la fillette morte de froid, son petit corps à demi enseveli sous la neige.

 

Elle avait le sourire aux lèvres et personne ne sut ce qu'elle avait vu cette nuit-là, ni comment avec sa grand-mère elle n'avait rejoint les étoiles.

 

Conte écrit par Hans Christian Andersen (1846)

 

 

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LA MORALE DE CE CONTE

 

Ce conte nous rappelle, qu'hier comme encore aujourd'hui dans nos rues si joliment décorées, il y aura bon nombre de "petites filles aux allumettes". En effet, dans nos rues et dans l'indifférence totale, nous qui courons jusqu'aux dernières minutes pour faire nos achats de Noël, des enfants souffrent du froid, de la faim, du manque de confort, de tendresse et des choses les plus essentielles de la vie, l'insouciance d'être des enfants. 

 

IL RESTE TOUJOURS MALHEUREUSEMENT

QUELQUE CHOSE DE L'ENFANCE,

TOUJOURS...

1

 

JE VOUS SOUHAITE A TOUS

UN TRÈS JOYEUX NOËL

 

QUE CE NOËL 2020

NOUS RAMÈNE AUX CHOSES ESSENTIELLES

DE LA VIE

À PLUS D'HUMANITÉ ET DE SOLIDARITÉ

 

 

 



19/12/2020
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